Aujourd'hui, j'ai eu une étrange envie : créer un blog.
http://mangerdespetitspois.unblog.fr/

Pourquoi ? Laisser divaguer mon imagination. La seule règle de mon blog, c'est qu'il n'y en a pas. Pas besoin qu'il y ait un sens. J'ecris tout.

Donc, voilà, j'aurai voulu un petit avis sur ce premier article :

Citation :

"Hier, alors que je marchais dans la rue, je me suis fait manger par un chien. Je m’étais déjà fait manger par un chat, un poisson, une autruche, un kangourou. Mais un chien, qui l’aurait cru ?
La veille au soir, j'avais entendu un reportage expliquant qu'une vieille dame aux lunettes bleues s'était faite dévorer par une fourmi alors qu'elle dormait dans son transat.

Etait-ce mon tour ? Ferais-je la une de tous les journaux pour m'être fait manger par un chien ? Certes non. Car moi, je n'en suis pas morte.

Voilà ce qui s’est passé. J'étais en fait plus exactement, assise sur un banc. Non un tabouret. Une pierre en fait. Et je m'étais mise à quatre pattes pour mieux observer ce qui se trouvait sous un banc. J'étais affamée et trainait par ci par là quelques croquettes.

Le chien se promenait dans la rue seul. Peut-être allait-il s'acheter un café. Qui sait. Lorsqu'il me vit, il grogna. Me considérait-il comme son ennemi ? Qui l'eut cru ? Au début, je l'ignora. Il me semblait mal poli et totalement inapte à avoir une discussion correcte. Voyant que je ne réagissait pas, ce petit coquin s'approcha de plus près, grognant de plus belle. Puis il me sauta dessus, et c'est là que l'histoire devient intéressante. Car, je me débattit de toutes mes forces, mais je ne pouvais rien face à cet adversaire de plus d'un mètre de plus que moi. Il était également certainement âgé de 5 ans de plus. Bref, face à lui, même mon courage ne faisait pas le poids.

Le chien m'arracha un bout des fesses, l'engloba, déglutit puis me jeta un regard haineux. Moi, je n'avais plus qu'une pensée en tête : m'en aller. Partir d'ici. M'échapper. J'avais déjà perdu une fesse, qu'aurait dit mes maîtres si j'en avait perdu une autre ?

Je courut alors aussi vite que je pouvais. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, les fesses, lorsque l'on coure nous équilibre. Et, comme il ne m'en restait hélas qu'une seule, je tombais souvent.

Ainsi, hier, je me suis fait manger par un chien. Heureusement, pas tout entière, dieu m'en préserve. Mais une fesse. Et par Dieu, c'est amplement suffisant."

Le but premier n'est pas de faire sourire, mais qui sais peut-être y parviendrais-je. Le but, en fait, c'est que vous finissiez de lire en vous disant : "J'ai rien compris, mais j'aime bien.".
La visée est-elle atteinte ?