Alice Membre
Messages : 148 Date d'inscription : 14/11/2010 Age : 29 Pseudo : Litchii
Votre Personnage Age: 15 ans Sexe: Féminin Métier: Vendeuse
| Sujet: #. Pleure, ca soulage . . . #. [PV Quelqu'un] Ven 8 Avr - 6:11 | |
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Pleure, ça soulage . . .
PV Quelqu'un
Il faisait froid, du moins que l’on puisse dire. Les flocons de neige lui tombaient sur son visage et fondaient en atterrissant sur son nez, encore chaud. Elle aimait cette sensation de brulure mordante qui ne faisait pourtant pas de mal et qui ne laissait aucune trace ni cicatrice, aucun souvenir. Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, elle marchait le long des magasins qui attendaient tous la venue d’un client, un petit bonjour. Leur lumière aveuglante laissée sans cesse allumée, nuit et jour, était une pure perte d’énergie. Pourtant, cela attirait certaines personnes qui venaient se réfugier à l’intérieur du petit commerce pour se réchauffer. Les trottoirs se vidaient au fil du temps et bientôt ne restèrent plus qu’elle et son ombre dehors, en train d’errer sans but précis. La chute des flocons de neige vers le sol semblait se ralentir de plus en plus. Tout allait au ralentit. Atteindre l’autre bout de la rue lui avait semblé une éternité. Puis, soudain, une ombre noire tacha les murs blancs normalement immaculés. Quelqu’un se trouvait derrière elle. Avec une lenteur extrême, ses pieds englués dans le sol, elle se retourna et se prépara à crier. Le son sortit de sa bouche lorsqu’elle découvrit qui se trouvait près d’elle. L’inconnu tendit sa main vers elle et tout bascula. Le ciel prit la place du sol, les magasins se trouvèrent la tête à l’envers, ses cheveux se dressèrent sur sa tête puis elle tomba en chute libre. Sa belle chevelure blonde la giflait à cause de la vitesse. Chaque coup la faisait souffrir d’avantage. Un mur imaginaire se matérialisa devant elle. Alice ferma ses yeux en espérant que cela allait apaiser la douleur du choc. #.#.# Tout à coup, je me réveillais sur une surface dure. C’était sans doute du bois. Ma tête se faisait lourde et me faisait l’effet d’être toute comprimée. Je tremblais encore, à cause du mauvais rêve. Ce cauchemar sans queue ni tête. Il fallait vraiment que je me repose, j’allais devenir folle, à moins de l’être déjà. Croyant être sur le parquet de mon appartement, je me roulais sur le côté et tombais lourdement sur le « vrai » sol. Un trottoir. Mes côtes me faisaient atrocement souffrir mais l’idée d’être aperçue par tout le monde en train de me rouler sur la voie publique m’était très gênante. Je me relevais donc rapidement, époussetait mon jeans et passait une main à travers mes cheveux pour leur donner un peu d’ordre. Il faisait sombre, il devait être à peu près trois heures du matin. Personne ne se baladait dans les environs à cette heure-ci à mon plus grand soulagement. Puis, je me retournais pour voir sur quoi je m’étais endormie. Un banc. Tout simple. Mais comment avais-je donc pu m’endormir sur un banc, en plein milieu du jour, alors que je devais sûrement me trouver sur mon lieu de travail. On avait du me prendre pour une clocharde ou une jeune ayant trop bu pour réussir à rentrer jusqu’à chez elle. Tout à coup, quelque chose, en tombant, tacha mon T-shirt blanc. Mon menton saignait et avait fait maintenant apparaitre au beau milieu de ma veste une belle tache rouge. Magnifique, un nouveau jour sans avoir l’occasion d’aller travailler. Si ça continuait à ce rythme-là, j’allais sûrement me faire virer dans les deux prochaines semaines. Jusqu’à maintenant, je n’étais allée sur mon lieu de travail que deux fois. J’allais perdre mon boulot donc mon appartement et tous mes objets de valeur. À cause de mon manque d’attention et de mes jambes flageolantes, je trébuchais et m’écroulais comme une masse à terre. Mes joues étaient parsemées d’égratignures qui cédèrent rapidement place aux larmes. Je trouvais quand même l’énergie de me relever péniblement. Puis je perçus une présence derrière moi. Avant même que je puisse me retourner, on me posa une question. « Ça va ? » J’avais tellement envie de crier mais aucun son ne sortait de ma bouche. J’étais tellement affolée que des larmes salées sortirent en abondance de mes yeux. |
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