Mononoké

Je sautais sur le dos de mon frère loup, ma lance pointée vers le ciel je criai "Dame Eboshi a voulue la guerre, he bien elle l'a ! Lorsque je l'aurais tuée, la forêt reprendra ses droits et vous vos territoires ! En Avant !"
La troupe se mit à courrir, derrière moi et les autres loups, les sangliers avaient drapés leurs peintures de guerre sur leurs corps, les loups poussaient des hurlements atroces, tout les animaux suivaient, divers et variés. Cette fois, les forges n'avaient aucune chance, la fin était proche, très proche, et je sentais déjà la joie que j'aurais à tuer la responsable de cette haine. Le soleil tapait fort, j'aurais préférée venir de nuit, mais les sangliers avaient refusés et pour cause de leur grand nombre, la décision avait été le jour.

Au loin, on pouvait déjà observé les fumées que crachaient les forges, je me demandais si Nausicaä aurait le cran de venir. Seul le lac nous séparait maintenant des forges, bientôt on entrerait dans la bataille. Les portes étaient fermés, mais j'avais déjà anticipé cet obstacle que trop évident. "On y va !" indiquais-je au loup qui me portait.

Il plongea dans l'eau, le loup blanc plongea dans l'eau, tandis que les sangliers passaient sur la terre ferme. Arrivé hors de l'eau, il me projeta en haut de la palissade, où j'étais bien entendue, attendue. Je sautais, évitant lances et poings et courait, au bas une masse de femmes chargeait des arcs-buses, je sautais sur la femme la plus proche, distribuant coups de pieds et de lance à ceux qui me barraient la route.

De l'autre côté des forges, un craquements se fit entendre, bientôt les sangliers réussiraient à entrés, les loups suivraient, et moi je pourrais tuer Dame Eboshi.

La nouvelle avait fait le tour de la forêt, depuis plusieurs jours tous les animaux était excités, je ressentais la colère et la haine de chacun, je n'en pouvais plus, pourquoi cet agitation, pourquoi cette colère qui montait plus les jours passaient? Je le compris en suivant la file de sangliers et de loups. Je demandais par-ci par-là ce qu'il se passait et un loup me répondit:

"-Le moment est venu, le moment de la liberté est arrivé! Nous allons traqués les humains comme ils ont toujours traqué.
-Comment? Vous allez tués des humains?
-Oui, les tuer pour que la forêt ne meurs pas!"

La colère accumulée de tous les animaux me faisait tourner la tête, je ne pouvais pas rester bien longtemps, mais il ne fallait pas qu'ils attaquent! Le bâton de feux des humains les anéantiraient tous jusqu'aux dernier et ce ne serait qu'à cet instant précis que la forêt mourra.
La forêt ne meurt pas quand les animaux qui la peuple vivent! Mais dés que tous seront morts, la forêt ne trouvera plus sa véritable force... Et elle mourra et ensuite les humains la détruiront...
Il semblait que j'étais la seule a le voir dans toute cette basse d'animaux, mais la rage les rendaient bête et impuissants. La colère puisait leur force, elle dévorait leurs espoirs pour ne leur faire voir que le malheur!
Même s'ils n'était pas contaminé par le toucher des démons, la colère seule transformait leur âme...

Je devinais facilement qui était derrière ou plus devant se rassemblement: Mononoké bien sûr... Je devais l'arrêter. Si j'arrivais a aspirer une partie de sa haine, elle retournera dans la forêt... Oui, je devais le faire.

En voltant dans les airs, je me suis élancés vers l'avant. Mononoké devait déjà être devant l'entrée de la forteresse, mais il n'était peut-être pas encore trop tard, j'allais aussi vite qu'une flèche.
J'arrivais déjà à 60 mètres d'elle, je la voyait et j'ai crié:


Il m'a semblé qu'elle se retourna et enfin, je suis arrivée devant elle. J'ai posé mes pieds sur le sol et en posant mes mains sur le dos du loup sur lequel elle était assise et je lui ai dit en la suppliant comme on le fait pour les dieux:

"Princesse Mononoké, Princesse de la forêt, Princesse des animaux et des esprits, fille louve je t'en supplie rentre chez-toi, retourne dans la forêt! Les larmes me montaient aux yeux, j'étais entrain d'imaginer le désastre et les vies gaspillé chez les animaux comme chez les humains, je ne voulais pas de ça! Retourne dans la forêt sinon... Sinon tu mourra avec ceux qui te suive! Et toute la forêt pleurera ta mort! Non, elle t'accusera de ça propre fin! Si tu meurs, qui d'autre fera renoncer les humains a entrer sans crainte de mourir dans la forêt? Qui tiendra tête a cette femme sans cœur?! Si tu meurs la forêt mourra ensuite alors je t'en supplie renonce!

Je ne lâchais pas la belle jeune fille des yeux, je l'aimais beaucoup et elle était pour moi un exemple pour tous les humains: courageuse et belle!
Mais sa soif de sang... Je n'en voulais pas.

Cela peut paraître étrange de voir une fille de treize en robe vous courir après en plein champ de bataille, alors que la guerre avait déjà éclater, mais ça devient concevable quand on sait que ce n'est pas une petite fille comme elle en a l'air mais en fait un esprit de cinquante ans. Quand on est au courant ça devient presque naturel, enfin, si je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un esprit j'aurais envoyé mon frère la dévorée.
Mais pour qui elle se prend, en plus, cette jeune esprit, pour arrêter mon élan de rage ? Se mettre devant moi et me parler de laisser les humains ?! Décidément, les jeunes esprits sont vraiment idiots, n'y a t-il personne pour leur apprendre que les humains sont des êtres méprisables qui ne mérite que la mort lente et douloureuse que je leurs réserve ? Si une personne voulait bien leurs dire, qu'il le fasse, parce que là, elle risque de retarder mes troupes avec ses rêves de gamine écervelée.

"Es-tu folle ou complètement idiote ?! Tu veux nous faire tuer ? Parce que si tu reste plantée là, c'est ce qui va nous arriver et j'ai jurer la mort à quelqu'un d'autre que toi !"

J'avais lancée ces mots avec rage, je sentais qu'elle tentait d'aspirer mes émotions, mais c'était mal me connaître pour tenter d'aspirer toute la haine qui me consumait.
Je poussais un hurlement bestiale et lui attrapait la main pour sauter deux mètres plus loin, l'endroit où deux secondes plus tôt nous étions venait d'être bombardée par des arcs-buses.

"Imbécile, tu vas tous nous faire tuer avec tes histoires de paix !"

Je sifflait, mon frère loup qui se tenait à côté de moi prit l'esprit sur son dos et nous suivit tandis que nous courions vers Dame Eboshi, écrasant et tuant au passage ceux qui tentaient de nous arrêter, l'esprit avait complètement disparue de ma pensée, Eboshi était ma seule préoccupation à présent.
Je sentais déjà la bonne odeur de son sang se répandre devant moi, que du bonheur ! Au loin, ça y est, je la vis, mon ennemie fatale, je lui ai juré de la tuée aujourd'hui, au cours de cette bataille et je tiendrais parole, adieu ma chère Dame Eboshi, tu vas payée le mal que tu as fait à a forêt et à ses habitants !

Un des loups m'avait prise sur son dos, il allait vite, très très vite.
Le vent qui sifflait dans mes oreilles m'empêchait d'avoir les idées claires mais je ressentais parfaitement un contraste de peur et de haine qui venait des humains. Soudain, des cris s'élevèrent juste à côté de moi. C'était des cris qui semblaient étouffés par une mort soudaine douloureuse. J'étais effrayés, je venais de comprendre ce que signifiait le mot guerre. Cela pourrait vous sembler petit et que le mot approprier serait: bataille, mais un bataille ne résonne par autant que le mot guerre. Quand on dit guerre on voit la mort, la tristesse dans tous les rangs alors que "bataille", ça nous semble déjà plus banale, plus victorieux, glorieux sans forcément perdre la vie... Guerre est le mot qui correspond, je ne voyais que la mort et la peu, qui engrangeait la colère. Toutes ses émotions était comme attirée vers moi et j'avais la nausée avec l'odeur du sang qui se rapprochait de plus en plus. Et je compris n'où venait cette odeur en levant les yeux. Oui, il y avait cette femme plus loin qui ne bougeait pas et qui empestait la mort et la colère.
C'est cette femme que Mononoké voulais tuer? C'est cette femme qui voulait détruire la... forêt et tuer les animaux?

J'ai regardé la princesse louve, elle était fière et sûre d'elle, elle était trop animer par la haine pour bien anticiper ses actes, elle ne voyait pas la mort que portait cette femme et combien il lui était facile de tuer n'importe qui. Même si Mononoké jouerait à la loyale, celle-la, ne le ferait pas.
Des crient retentissait de derrière, j'ai tournés la tête. Les animaux qui suivait dévastait tous!
Je ne faisait pas attention, et je me rendis compte en voyant les regards des humains sur moi, que j'étais complètement visible!
Au moment où je me le rappelait, quelqu'un hurla:

"-La démone a capturé une jeune fille!
-Quel horreur!La pauvre! Mon dieu! S'écriaient des femmes dans la foules

Ils me prenaient pour une humaine! Après tout, qui pourrait croire que je sois un esprit? San me lança un regard noir et je compris que je ne faisais que le gêner et que si elle mourait, ce ne serait que ma faute. J'ai baissé les yeux, le temps s'était comme figé, il me laissait le temps de réfléchir.
À chaque fois que j'essaie d'aider les autres, je ne fais qu'aggraver les choses, d'autant plus que les humains maintenant pensait qu'elle m'avait enlevé... Mais là, une femme s'avança vers les loups en hurlant:

"Lo... Loren! Ma fille! C'est elle!

Le temps reprit sa course foule a cette seconde précise. La femme qui s'avançait allait se faire écraser par les loups je le sentais mon corps me disait de sauter pour repousser la femme parce qu'elle me disait quelque chose. Et sans réfléchir, je l'ai fait, j'ai sauter du loup et j'ai repoussé la dame dans la foule.